mercredi 9 janvier 2008

Mot du jour...

Noémie

Aujourd’hui, je n’ai pas de mots précis pour décrire ce que j’ai vu au Musée de la Bombe de Hiroshima. Ce musée, qui explique le largage de la première bombe atomique ayant eu lieu le 6 août 1945, est à la fois très intéressant et très émouvant. On peut y voir des artefacts que la bombe-ce qui est étonnant- a épargnés, dont des montres qui se sont arrêtées à 8h15 du matin (heure exacte de l’explosion) , une boîte à lunch et un tricycle. De plus, on y retrouve des vestiges tels des morceaux de toits ou encore une cheminée. Ce qui émeut, c’est le fait de savoir que « Little Boy » (la bombe) est tombée en détruisant un quartier tranquille sur son passage et en faisant un nombre ahurissant de victimes innocentes qui sont mortes sur le coup ou qui ont eu une grave maladie suite aux radiations. Après la catastrophe, les Américains avaient promis que plus jamais il ne se reproduirait une telle chose…

Lors de ma visite, une chanson sur la paix m’est venue à l’esprit. Elle est de Francine Raymond et s’intitule « Pour l’amour qu’il nous reste ». Voici les paroles qui font le plus penser à la catastrophe, qui s’est passée soudainement par une belle journée, et qui a fait que tout un quartier fut dévasté par des radiations qui ont tout incendié sur leur passage :

« Temps,
Dans le lit défait des rivières fatiguées,
Temps,
Dans le ciel muet comme un grand glacier

Quelle chanson,
Quelle saison,
Calmera la pluie sur la terre brûlée

Je ne sais pas,
Le temps seul soufflera
Au-delà des tranchées que l’on creuse en silence,
Le vent se lève comm’ dans un mauvais rêve,
La terre crève et soulève
Des rivières de sang… »

(« Pour l’amour qu’il nous reste », première partie, paroles et musique :Francine Raymond et Christian Péloquin, 1989)


Mot du jour de Marilyne C: The viewfinder clouded with tears.

Hiroshima. Quand on pense à cette ville, certainement, elle nous évoque l'image de la bombe atomique de 1945. Cest par ailleurs un silence de mort qui régnait au musée de la bombe lorsque nous sommes allés le visiter.
Terreur desolation, souffrance, cauchemar. Combien d'autres synonymes s'ajoutent à la liste? A peu pres autant qu'il y a de noms sur celle des victimes de ce carnage, maintenant dans un coffre au parc de la paix.
Le musée nous sensibilise au drame de façon tres émouvante, racontant l'histoire de gens en particuliers qui ont été victime de la bombe de près ou de loin. Il y a, entre autres, celle d'une personne assise sur les marches devant la banque, attendant l'ouverture lorsque la bombe retentit. La victime a dû être désagrégée entièrement, ne laissant derrière elle qu'une grosse tache sombre, telle une ombre sur les marches du perron.
Cest tout aussi horrible lorsqu'il s'agit denfants brûlés vifs ou atteints d'un cancer provoquer par la bombe comme cela a été le cas pour une fillette qui aimait faire de l'origami. Aujourdhui on retrouve de ces oiseaux en papier partout à Hiroshima et ce sont les enfants d'une ecole qui ont fait eriger une statut pour les enfants atteint de maladies reliees au effets de la bombe. Tous les ans, des enfants des écoles des villes voisines de Hiroshima montrent qu'ils se souviennent et veulent préserver la paix en envoyant de ces papiers muticolores en forme d'oiseaux.
Mais ce nest pas la seule histoire, il en existe encore beaucoup d'autres...
Celle qui m'a le plus touchée est celle de Yeshito Matsushige, un homme qui photographiait sur place des scènes de terreur. En fait, il n'a pris qu'une seule photo et à partir de cela, il a écrit un roman. La photo est exposée au musée avec la note ci-dessous:

Immediately after de bombing, I fought with myself for 30 minutes before I could take the first picture. After taking the first, I grew strangely cal and wanted to get closer. I took about ten steps forward and trued to snap another, but the scenes I saw were so gruesome my viewfinder clouded with tears.

" The Viewfinder Clouded With Tears, written by Yeshito Matsushige"


Mirka

Mes profs et mes collègues en lettres et moi sommes allés au Parc de la paix et le musée de la bombe à Hiroshima le 8 janvier.

En voyant les écritaux dans le parc, j'ai su que la bombe d'Hiroshima a été lancée le 6 août 1945 à 8:02. Cette bombe a explosé à 580 m au dessus d'un hôpital, ce qui a entraîné la destruction complète du quartier Sarugaku-cho. Le dôme de la bombe A est la seule bâtisse intacte.

Une petite fille de 2 ans dénommée Sadako Sasaki a été exposée aux radiations de la bombe et elle est morte de leucémie quand elle n'avait que 12 ans. Sa vie s'est arrêtée avant même d'avoir commencé.

La bombe de Nagasaki a été lancée le 8 août 1945 à 11:02.

Il est important de mentionner que plusieurs enfants exposés aux radiations ont entrainé des décès à la naissance, des déficiences intellectuelles et des malformations physiques.

1 commentaire:

pénélope a dit…

merci de partager avec nous ces observations. Si douloureux et horribles soient-ils, il ne faut cesser de raviver cette mémoire pour tenter de prévenir de telles atrocités.
pénélope