vendredi 14 décembre 2007

Poésie du monde

Que sur la pointe des pieds, tu t’en vas et ne reviens pas bientôt, cela m’indiffère.
Je sais que tu quittes mes bras, pour voguer vers le monde.
Je verrais par le reflet de tes yeux, l’immensité de la Terre, que tu n’auras pas encore saisie,
Et je vibrerais de la chaleur des cultures qui me sont encore étrangères.
Je tremblerais de mon corps par le rayonnement de ce que je trouve beau et joli,
Et de ce qui est si commun pour eux et si inhabituellement pour moi.
Par l’usure de tes doigts, je saurais que tu auras gravi l’Everest,
Tombé dans les sables du Sahara et fouetté l’eau salée des îles grecques.
Par la douceur de ta voix, je t’entendrais chanter l’arabe, l’hindi et le russe,
Et en t’embrassant, je puiserais à tes lèvres les saveurs du monde entier.

jeudi 13 décembre 2007

Ailleurs...

Le danger, ici, serait de se perdre dans une allusion qui ne serait pas habitée par un désir du Japon. Mais qu'est-ce que le Japon pour le moment, pour moi, Gabriel: c'est l'ailleurs... Je ne suis en rien conforme au système établi, malheureusement pour lui. Pourtant, je l'habite. Mon désir de voyage vient du fait que ma volonté de liberté - si elle existe cette liberté - s'extrapole devant l'inconnu... J'invite toutes personnes à voyager!... Pour ma part, je vais vous offrir mes impressions du Japon, mes sensations, mes perditions... Je vous invite à nous lire, moi et mes compagnons de voyage, puisque ce projet est un projet de longue haleine, pour nous et nos enseignants (surtout). Je ne sais pas trop comment me positionner: ma conscience se meut dans toutes les directions. J'aimerais savoir que quelqu'un me lira, mais, en toute sincérité, je vous offrirai ce qu'il y a de plus authentique - imaginable - de ma perception sans attente. J'ose espérer que vous serez là, avec nous, dans l'impossible inconnu qui nous lie tous. Et peu de personnes savent le visiter, cet inconnu intérieur, l'ailleurs!

Voilà!