samedi 29 décembre 2007

Anecdote

Arrivée à l'aéroport de Narita, à Tokyo, je m'approche d'un petit kiosque style dépanneur pour m'acheter une bouteille d'eau.

Monsieur: "shiswisuwuieuiwei"
Moi: Hein?

Et le monsieur pointe un petit afficheur avec 140 yens écrit dessus. Je sors donc de mon porte-feuille 1000 yens et celui-ci me remets six ou sept pièces de monnaie en même temps que ma bouteille d'eau.

Je le regarde incrédule, attendant qu'il me tende un billet de 500 yens, mais rien.

Monsieur: Arigato!! (Merci!) Et celui-ci se penche pour me saluer.

Je retourne donc vers mon groupe et demande à François si c'est normal qu'on me remette de la MONNAIE alors que j'ai donner MILLE yens... Dans ma tête, ça ne marche pas!!!

Mais en regardant les pièces, je découvre un "sous" de 500 yens... puis quelques uns de 100... Ha!!! Bon... d'accord! Là, ça marche.. mais fallait le savoir que 1000$, c'était le plus petit billet qu'on pouvait trouver!!

aphorisme du matin

Les Japonais sont quelque chose, pour un etranger, comme un peuple dense et fascinant de beaute orientale.

Mot du jour: densité

Mirka

Ce qui m’a vraiment frappée, c’est la densité de la foule, densité de la publicité, des annonces, de la population, des couleurs. On a vu le MUJI, certains vêtements sont jolis mais extrêmement dispendieux. Le capitalisme règne en maître à Tokyo. De plus, on peut se sentir tellement seul et étouffé, comme si on était l’auto qui bloque le trafic. Je me disais : heureusement que je ne suis pas seule dans cette foule, que je suis accompagnée, sinon je ne sais pas ce que je ferais.

Ce qui différencie Montréal de Tokyo, c’est la tolérance. Les gens ici ne s’énervent pas. Moi non plus : étrangère en terre lointaine, je ne peux penser comme si j’étais chez nous.

Gabriel

La densité humaine est ce qui m’a le plus frappé à mon premier jour de visite au Japon. Des foules incommensurables partout. Partout. Des Japonais et des Japonaises parcourent les rues de Tokyo avec, pour la plupart, un grand soucis de l’esthétique vestimentaire. Pourtant si le sentiment d’agoraphobie nous habite d’abord, il passe très vite, car la pudeur et la sérénité des Japonais nous apaise. Pour ma part, il me semble que Montréal est beaucoup plus stressant que Tokyo, malgré la différence notable de population : Montréal a 3 millions; Tokyo 30 millions.

Noémie

La densité des immeubles. La densité des immeubles nous a beaucoup frappés. La ville de Tokyo est si avant-gardiste et futuriste que j’ai l’impression de me trouver dans une nouvelle Monopolis (c.f. Starmania) De très hautes tours à bureaux et des magasins côtoient des restaurants situés dans des sous-sols .étagés. Ces bâtiments illuminés et colorés rendent le quotidien, j’imagine, amusant et passionnant. De plus, il y a tout un univers souterrain dans les gares : on peut y faire les boutiques en plus d’y prendre le train. D’ailleurs, les gares du chemin de fer Suica sont réputées pour leur centre commercial!

Marilyne C

À Tokyo, il y a densité de population, densité de publicités, densité de lumières, densité de densités… Bref, ce qui démarque Tokyo des autres villes, des autres pays, c’est la densité : celle, incalculable, des boutiques, celle des couleurs vivifiantes, celle des beaux garçons japonais… celle de la musique incessante en parallèle avec le silence, la politesse des habitants. Ainsi, dès qu’on met les pieds à Tokyo, la densité nous rentre dedans en même temps qu’une foule de Japonais pressés. Après la foule, les gratte-ciel, les néons, la musique, les couleurs; il y a l’odeur, l’odeur de l’air frais et celle du poisson… La densité du poisson est la plus marquante des densités pour moi, surtout quand on est affamé. C’est après avoir mangé le met favori des Japonais (et après s’être remis du décalage horaire) qu’on laisse se dissiper nos premières impressions pour enfin entendre et ressentir les pulsations du cœur de ce pays que nous souhaitons tant visiter.

vendredi 28 décembre 2007

Gabriel au Japon...

Décalage horaire, choc culturel et arrivée.

- Je ne pourrais parler de notre arrivée sans parler d'une étrange lassitude: nous avons tous pris quelques heures de sommeil et voilà le matin à Tokyo - je ne sais pas encore si nous sentirons le décalage horaire, mais mon corps se cherche temporellement. Hier, après environ 15 heures d'avion et 2 heures de train, nous sommes arrivés à notre hotel. Le voyagement s'est bien fait en omettant la fatigue qui nous habitait en traînant nos valises dans l'inconnu de Tokyo.

- En ce qui concerne le choc culturel, je ne peux pas dire l'avoir pleinement véçu, car Tokyo était sombre à notre arrivée (5 h. du soir). Cependant, à un moment, dans la gare centrale, j'ai senti un certain égarement devant la multitude japonaise: les personnes arrivaient de tous les côtés et nous, nous cherchions notre chemin en prenant soin de rester ensemble.

- Finalement, nous sommes allés manger dans un petit restaurant proche de l'hôtel. J'ai pris conscience, avec mes compagnons, du Jour de l'an qui approche au Japon: un vieux monsieur ayant pris un peu (ahem!) d'alcool nous proposait d'aller jouer au karaoke avec lui dans une langue, ma foi, très difficile à comprendre pour notre oreille occidentale et française.

- Mais une chose est sûre: aucune familiarité ici.

Arrivee







Nous sommes bien arrives au Japon hier, a notre hotel dans la soiree, apres une escapade en train et 2 transferts: deja, dans la cohue de l'heure de pointe, nous avons senti une densite que nous ne connaissons pas. Les prochains messages devraient etre ecrits par les eleves.

Tout va bien. Au Plaisir.




dimanche 23 décembre 2007

Connaissance...

Je me demande jusqu'à quel point nous devons prendre connaissance d'une culture avant de s'y immerger. La culture me semble être une chose liquide plus que solide. J'ignore comment le lien entre «culture» et «cultiver» nous permet de croire que nous construisons quelque chose de durable.

- La culture est édifiante, mais elle n'est pas un édifice...

Concluons sur l'Orient: En relisant le Tao-To King de Lao-Tseu, texte profond de philosophie et de poésie, j'appréhende tout le gouffre spirituel qui sépare l'Orient de l'Occident. Ma foi, l'expérience de ce voyage me révèlera sûrement quelques indices pour l'accomplissement d'une union entre l'Occident et l'Orient, comme le Yin et le Yang(?!) Et je ne sais pas où en est l'Amérique pour le moment. Ah l'Amérique! Cauchemar de beauté!