samedi 29 décembre 2007

Mot du jour: densité

Mirka

Ce qui m’a vraiment frappée, c’est la densité de la foule, densité de la publicité, des annonces, de la population, des couleurs. On a vu le MUJI, certains vêtements sont jolis mais extrêmement dispendieux. Le capitalisme règne en maître à Tokyo. De plus, on peut se sentir tellement seul et étouffé, comme si on était l’auto qui bloque le trafic. Je me disais : heureusement que je ne suis pas seule dans cette foule, que je suis accompagnée, sinon je ne sais pas ce que je ferais.

Ce qui différencie Montréal de Tokyo, c’est la tolérance. Les gens ici ne s’énervent pas. Moi non plus : étrangère en terre lointaine, je ne peux penser comme si j’étais chez nous.

Gabriel

La densité humaine est ce qui m’a le plus frappé à mon premier jour de visite au Japon. Des foules incommensurables partout. Partout. Des Japonais et des Japonaises parcourent les rues de Tokyo avec, pour la plupart, un grand soucis de l’esthétique vestimentaire. Pourtant si le sentiment d’agoraphobie nous habite d’abord, il passe très vite, car la pudeur et la sérénité des Japonais nous apaise. Pour ma part, il me semble que Montréal est beaucoup plus stressant que Tokyo, malgré la différence notable de population : Montréal a 3 millions; Tokyo 30 millions.

Noémie

La densité des immeubles. La densité des immeubles nous a beaucoup frappés. La ville de Tokyo est si avant-gardiste et futuriste que j’ai l’impression de me trouver dans une nouvelle Monopolis (c.f. Starmania) De très hautes tours à bureaux et des magasins côtoient des restaurants situés dans des sous-sols .étagés. Ces bâtiments illuminés et colorés rendent le quotidien, j’imagine, amusant et passionnant. De plus, il y a tout un univers souterrain dans les gares : on peut y faire les boutiques en plus d’y prendre le train. D’ailleurs, les gares du chemin de fer Suica sont réputées pour leur centre commercial!

Marilyne C

À Tokyo, il y a densité de population, densité de publicités, densité de lumières, densité de densités… Bref, ce qui démarque Tokyo des autres villes, des autres pays, c’est la densité : celle, incalculable, des boutiques, celle des couleurs vivifiantes, celle des beaux garçons japonais… celle de la musique incessante en parallèle avec le silence, la politesse des habitants. Ainsi, dès qu’on met les pieds à Tokyo, la densité nous rentre dedans en même temps qu’une foule de Japonais pressés. Après la foule, les gratte-ciel, les néons, la musique, les couleurs; il y a l’odeur, l’odeur de l’air frais et celle du poisson… La densité du poisson est la plus marquante des densités pour moi, surtout quand on est affamé. C’est après avoir mangé le met favori des Japonais (et après s’être remis du décalage horaire) qu’on laisse se dissiper nos premières impressions pour enfin entendre et ressentir les pulsations du cœur de ce pays que nous souhaitons tant visiter.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Ma chère Noémie, j'ai bien hâte d'entendre de vive voix toutes tes expériences vécues dans le pays du soleil levant. Je suis très fière de toi et sache que je pense beaucoup à ma cousinette chérie! Je te souhaite une Bonne Année et j'ai hâte de te voir pour te serrer dans mes bras!

Catou xoxo