vendredi 14 décembre 2007

Poésie du monde

Que sur la pointe des pieds, tu t’en vas et ne reviens pas bientôt, cela m’indiffère.
Je sais que tu quittes mes bras, pour voguer vers le monde.
Je verrais par le reflet de tes yeux, l’immensité de la Terre, que tu n’auras pas encore saisie,
Et je vibrerais de la chaleur des cultures qui me sont encore étrangères.
Je tremblerais de mon corps par le rayonnement de ce que je trouve beau et joli,
Et de ce qui est si commun pour eux et si inhabituellement pour moi.
Par l’usure de tes doigts, je saurais que tu auras gravi l’Everest,
Tombé dans les sables du Sahara et fouetté l’eau salée des îles grecques.
Par la douceur de ta voix, je t’entendrais chanter l’arabe, l’hindi et le russe,
Et en t’embrassant, je puiserais à tes lèvres les saveurs du monde entier.

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